Le corps est le premier des champs de bataille dont nous sommes la défaite. Un territoire où les forces d’occupation sont le stress et la médication chimique.
Où une caresse est déjà un acte de résistance.
Pour le reste, nos corps et nous vivons à part.
Le corps est le soutier servile de nos passionnantes aventures relationnelles, numériques, sociétales et sociales.
Le sexe, et les maladies, nous font atterrir quelquefois : « Coucou, c’est la chair, ça va toi ? »
Nous avons besoin de métaphores.
Nous avons besoin de regarder à nouveau, pour penser encore, pour ressentir par un autre biais.
Pour revenir à l’unité complexe et mouvante de tout ce qui fabrique de l’être.
De ce point de vue, une métaphore est virale. Contamination & diffusion.
Allez, on se fait une métaphore.
nonasove.blogspot.com
Œuvre soutenue dans le cadre du projet de soutien à la création « Après », Galerie Jean-Collet de Vitry-sur-Seine, TRAM Réseau art contemporain Paris / Île-de-France, 2020